Issam Chebbi : Borhen Bsaïes ose s’imposer après la révolution…
Issam Chebbi, secrétaire général du parti Al Jomhouri a déclaré dans Midi Show qu'il n'aurait jamais pensé qu'un jour il serait obligé, après la révolution d'évoquer Borhen Bsaïes, rappelant son rôle sous le régime du président déchu Ben Ali.
En réponse aux accusations du chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Issam Chebbi a affirmé qu'Al Jomhouri soutient sans conditions le gouvernement d'union nationale émanant du pacte de Carthage.
Issam Chebbi a exprimé son étonnement des positions de Borhen Bsaïes qui ose, selon ses dires donner son avis concernant les personnalités qui doivent être dans le gouvernement ou pas.
"Ceci prouve que la situation politique en Tunisie se porte mal".
Il a également ajouté que ceux qui appellent à un remaniement ministériel, tentent de placer des personnes pour leur intérêt personnel.
Concernant le positionnement d'Al Jomhouri avec l'opposition et le gouvernement en même temps, Issam Chebbi a indiqué que la position du parti relative au projet de loi de réconciliation est claire depuis 2015.
Il a rappelé que la réconciliation économique et financière était, depuis le début, un point de divergence et qu'Al Jomhouri a appelé le président de la république à le retirer.
"La partie ayant initié cette loi n'est autre que la présidence de la république, le chef du gouvernement n'a rien à voir avec cette loi".
D'autre part, Issam Chebbi a déclaré qu'Al Jomhouri n'est entré dans aucun conflit avec Nidaa Tounes et que son parti a émis des inquiétudes à l'issue des multiples recrutements, en référence à Borhen Bsaïes et Mounir Ben Salha.
"On s'étonne de trouver les symboles de l'ancien régime au pouvoir".
Le secrétaire général d'Al Jomhouri a ajouté que le parti a appelé à juger les corrompus et que des attaques se sont multipliées à l'issue de cet appel.
"On participe au gouvernement pour appliquer les points du pacte de Carthage (...) on soutient le gouvernement de Youssef Chahed".
En revanche, Issam Chebbi a déclaré que lors de la réunion du 6 mai sur la corruption, Chafik Jarraya a été évoqué.
Il a dans le même sens, démenti les informations selon lesquelles cet homme d’affaires aurait versé de l’argent au profit d’AL Jomhouri.
Il a ajouté que la corruption s'est propagée dans l'administration et au sein de l'assemblée des représentants du peuple.